Tout le monde a probablement entendu des guérisons miraculeuses qui ont commencé se produire en Lourdes depuis 1858. Même s’il pourrait sembler étonnant, Lourdes n’était pas une ville importante sur la carte religieuse du monde; c’est inutile alors d’en mentionner son importance sur la carte touristique à ces temps-là, c’est-à-dire avant toutes ces discussions sur les apparitions de la Vierge et sur les guérisons. Ces phénomènes ont généré des attitudes des plus opposées. Les croyants et les personnes malades viennent en Lourdes afin de faire des prières et afin de se guérir, sans tenir comptes des bases scientifiques médicales de leurs actions. De l’autre côté, les sceptiques peuvent seulement ridiculiser ce type de foi aveugle qui ignore tous les arguments raisonnables; ils parlent de l’effet Lourdes (un concept qui est applicable sans difficulté dans tous les cas dans lesquels la raison est abandonnée pour la croyance absolue dans la formation d’une attitude envers des phénomènes qui semblent inexplicables).
L’essentiel: le débat entier sur les guérisons miraculeuses de Lourdes se réduit à une question: sont-elles authentiques ou non? Autrement dit, y a-t-il de guérison au delà de la possibilité de la science et de la médicine d’expliquer les causes d’une telle guérison? Certainement, les 67 personnes qui se sont guéries au delà des explications scientifiques (bien que milliers d’autres cas soient documentés, mais ils ont des justifications médicales) croient dans l’existence des guérisons miraculeuses. D’autre ne le croient pas, ou, au moins, tiennent compte de la possibilité que d’autres théories neuves soient découvertes. La foi, disent-ils, est tout ce que l’on veut, moins un agent médical ou thérapeutique.
L’histoire de la ville Lourdes telle comme l’on connaît aujourd’hui – en tant que destination majeure lorsqu’il s’agît du pèlerinage et tourisme religieux – n’a commencé qu’en 1858, lorsque Bernadette Soubirous, une fille de 14 ans, a vu les apparitions de la Vierge Marie. Suite de ses visions (acceptées par l’Église Catholique), Bernadette Soubirous a été sanctifiée après sa mort. Le fait que son corps a été déclaré impeccable par l’Église Catholique a fonctionné aussi comme argument décisif dans la sanctification de Bernadette (bien que, fréquemment, cette prémisse ne soit pas un argument nécessaire pour le statut de saint).
Les apparitions que personne ne conteste plus à nos jours (à l’exception des sceptiques hardis) ont eu lieu dans la grotte de Massabielle. Selon ce que Bernadette disait, la Vierge Marie a été celle qui fut apparue, dans une robe blanche à ceinture bleue et tenant dans la main un rosaire. Le message transmis par la Vierge à la petite Bernadette peut être résumé aux mots cryptiques «Je suis l’Immaculée Conception» et à l’indication du lieu dans lequel les eaux de la source thérapeutique seront découvertes, si Bernadette suivait le conseil de Marie. Comme l’on s’imagine, au commencement Bernadette a du confronter l’attitude plutôt hostile de sa famille, bien qu’en fin de compte les guérisons qui ont eu lieu vite ont fonctionné comme preuve de ses histoires.
La grotte de Massabielle est le lieu même des 18 apparitions de la Vierge Marie en 1858. La grotte est près de la Rivière Gave et elle est le centre même de la vie religieuse et du pèlerinage de Lourdes. En fait, elle est le lieu dans lequel l’histoire entière commence. Depuis 1864 (6 ans après les apparitions), une statue qui illustre Notre Dame de Lourdes a été installée devant la grotte. Selon Bernadette, l’illustration de la Vierge Marie par la statue n’est pas l’image telle qu’elle l’avait vue lorsqu’elle est apparue. En fait, Bernadette a été profondément déçue par la représentation, mais au présent ce détail n’est plus important. La Basilique de l’Immaculée Conception et la Basilique Notre-Dame du Rosaire ont été construites en relation avec ces apparitions, chacune étant nommée, selon certaines opinions, sur les détails qui marquent la statue et les histoires de Bernadette: les paroles de la Vierge (Je suis l’immaculée conception) et le rosaire qu’elle tenait dans la main.
La Grotte est visitée souvent par de personnes profondément religieuses; ainsi les temps lorsqu’il n’y a personne dans la grotte ou autour d’elle sont très rares. En tout cas, il y a des gens qui visitent la grotte de Massabielle seulement pour se guérir, bien que l’avertissement initial de Bernadette, lequel dit que la guérison n’est possible que par la foi, doive être considéré très sérieusement. La chose qui détermine les gens à visiter le lieu est l’eau qui a sa source dans la grotte; cette eau, analysée du point de vue chimique, n’a rien différent d’autres eaux. Cette chose veut dire que la structure et la composition chimique de l’eau ne peuvent pas expliquer les dites guérisons. Couramment, l’eau est convenablement orientée pour des raisons d’accès facilité pour toute personne qui veut la boire ou la collecter. Elle est distribuée sans charge, une chose qui est un stimulant supplémentaire pour la visite de la grotte. En outre, la grotte abrite 17 bains (piscines) (6 pour les hommes, 11 pour les femmes) dans lesquels les pèlerins peuvent se baigner afin de s’améliorer ou se résoudre les problèmes de santé.
Le premier cas de guérison miraculeuse a eu lieu en 1858. Des millions de gens se rendent à Lourdes chaque année afin de se guérir leurs maladies, mais il y a seulement 67 cas considérés miraculeux par l’Église Catholique, qu’il est impossible d’expliquer par des moyens scientifiques par la médicine moderne. Pourrait cet aspect être un argument décisif afin de planifier un séjour en Lourdes, surtout si des raisons plutôt pragmatiques que religieux déterminent les touristes de visiter la ville? Certains ont la tendance de croire que l’espoir fonctionne toujours comme un stimulant et comme pouvoir constructif. D’autres se basent sur des statistiques, des données et de faits et destituent les 67 cas les considérant des mystères scientifiques qui ne sont pas encore résolus. Au delà de toutes ces disputes, on doit dire que l’Église Catholique n’a pas une position ferme sur le potentiel thérapeutique de l’eau de la grotte de Massabielle, et elle ne soutient pas officiellement le tourisme médical.
De plus, afin de ruiner tout scepticisme concernant les cas pris comme miraculeux, l’Église a demandé l’établissement d’un Bureau Médical qui puisse traiter les cas de guérison. Le bureau est entièrement indépendant de la supervision de l’Église et offre des renseignements et documentation à toute personne qui veut les consulter (c’est-à-dire a tous les docteurs de médicine spécialisés) afin d’entreprendre leurs propres analyses et de se construire leurs propres théories. Les cas impossible à expliquer incluent la paralysie, l’arthrite et la gastroentérite guéries, par exemple.
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